Qu’est-ce que le tourisme alternatif ?
Le tourisme est l’un des principaux moteurs de l’économie mondiale. Il n’y a qu’à voir les sommes astronomiques que ce secteur d’activité génère chaque année même si depuis l’année 2020 il est quelque peu en panne. Mesurant l’importance du tourisme pour engranger des devises, la plupart des pays en ont fait leur priorité. Toutefois, il est important de distinguer le tourisme de masse du tourisme alternatif, un nouveau type de tourisme qui prend de l’ampleur. Cet article vous fait découvrir le tourisme alternatif.
Quel est l’objectif du tourisme alternatif ?
Le « tourisme alternatif » comme l’appellation l’indique est une alternative au tourisme classique, notamment le tourisme de masse aussi appelé sur-tourisme ou over-tourisme. Il s’agit d’un mode de tourisme caractérisé par la sur-fréquentation, la saturation ou une concentration extrême de touristes à une destination touristique donné de manière permanente ou temporaire (saisonnière). Par conséquent, ce type de tourisme a des répercussions négatives sur la population locale et l’environnement (dégradations des ressources naturelles). Les croisières, les tout-inclus et les circuits organisés sont quelques formes de tourisme de masse.
À contrario, le tourisme alternatif est axé sur le respect de l’ensemble des éléments constitutifs de l’identité du pays, de la région ou de la ville visitée en l’occurrence sa culture, son histoire, sa population locale, son écosystème, etc. C’est un type de tourisme qui est en phase avec les considérations économiques, socio-culturelles et environnementales de la destination de visite. Son objectif est d’impacter soit positivement ou de façon neutre les endroits visités. Le tourisme alternatif s’inscrit dans une démarche plus responsable et plus écologique nécessaire pour un développement durable. Il permet d’aller à la découverte des régions et des sites en dehors des circuits touristiques classiques. Il vous initie aux spécialités culinaires des régions d’accueil et met en avant la beauté et la diversité des activités locales telles que l’artisanat.
Si vous vous rendez en Tunisie à Sidi Bou Saïd (un petit village d’à peu près 6000 habitants situé à environ 20 km au Nord-Est de Tunis, niché dans une falaise dominant l’emblématique ville de Carthage et le Golfe de Tunis), vous pourrez y manger du couscous au mérou, des briks, du tajine, le kabkabou, le marqa h’loua, et bien d’autres plats. Vous pouvez également profiter de votre trip à Sidi Bou Saïd pour acheter des œuvres locales comme des djebbas, des chéchias, des babouches (pour homme), des cages à oiseaux au design unique, des tapis, etc.
Même si elle ne définit pas expressément le tourisme alternatif, l’Organisation Mondiale du Tourisme (institution des Nations Unies dont le rôle est de promouvoir un tourisme responsable et durable accessible à tous) expose clairement ce que c’est que le tourisme durable. Pour elle, c’est « un tourisme qui tient pleinement compte de ses impacts économiques, sociaux et environnementaux actuels et futurs, en répondant aux besoins des visiteurs, des professionnels de l’environnement et des communautés d’accueil ».
Quelles sont les différentes formes de tourisme alternatif ?
Il existe plusieurs formes de tourisme alternatif. Elles ont toutes le même objectif.
Le tourisme solidaire ou équitable
Le tourisme solidaire ou équitable est centré sur les habitants locaux. C’est un type de tourisme dont les revenus sont répartis équitablement entre les compagnies régionales et celles originaires d’autres pays. Quant aux profits, ils sont réinvestis dans les infrastructures et organismes locaux. En fait, le tourisme solidaire contribue au développement socio-économique de la population locale.
Le tourisme social vise un tourisme plus inclusif grâce au développement des ressources économiques ainsi que l’accès au tourisme des populations autochtones vulnérables (handicapés, personnes à faibles revenus…).
Le tourisme participatif
D’une part le tourisme participatif permet de faire participer les habitants locaux aux activités touristiques. Il œuvre également d’autre part pour une participation des voyageurs aux activités de la région. Cela permet aux visiteurs et aux visités de nouer des liens entre eux et contribue à des échanges inter-culturels.
Le tourisme rural, l’éco-tourisme et le tourisme lent ou (slow travel) sont également d’autres formes de tourisme alternatif qui permettent aux touristes de participer à l’économie locale et par conséquent à l’amélioration des conditions de vie des locaux. La réduction de l’empreinte écologique liée au tourisme (pour la protection de la planète) est aussi la priorité du tourisme alternatif.
Passionnée par le bien-être et la santé, je vous partage mes connaissances et astuces sur mon blog centpourcentnaturel.fr. Bonne lecture !